Menu
Sans remonter jusqu’à la création de la Photographie, une évolution profonde, marquante, du métier de photographe est le passage de la photographie argentique à la création d’images numériques avec les boitiers numériques accessibles au « grand publique » à partir de 1995. Et le virage ne s’est pas pris en un jour !
Depuis presque trente ans, les départements recherche et développement des industriels de l’électronique ont bossé dur pour offrir une gamme de solutions techniques de plus en plus performantes. Si bien qu’un boitier rutilant acquis par un professionnel est rapidement dépassé par ses versions successives.
Alors le marketing s’est également largement développé en parallèle et a su mettre en avant chaque évolution, créant l’envie, sinon le besoin, d’acquérir du matériel toujours plus récent.
Enfin, il y a une réalité économique derrière tout ça : l’innovation a un coût pour le professionnel qui veut être équipé des dernières sorties.
Parmi les dernières évolutions techniques il y a l’avènement des boitiers hybrides. Ces dernières années, les solides boitiers réflex ont cédés le pas à des boitiers hybrides « typés couteaux suisses ».
Il est désormais possible de rendre à son client des photos d’une qualité incroyable, important pour toute la partie impression. La vidéo est passée du format HD ou format 4k au minimum.
Il est de plus en plus fréquent que, pour un même client, je propose photos et vidéos (réalisés pendant la même séance de travail)
En quelques années, pour les photographes qui travaillent avec les professionnels, il a fallu ajouter, en plus de l’image fixe, la vidéo pour accompagner ses clients sur l’ensemble de leurs besoins.
Pourquoi ?
Pour être « présent », pour « exister » sur les réseaux sociaux car voilà une autre évolution incontournable : parler de soi, de son activité et donner à son audience l’occasion de voir ce que l’on fait, faire part de son expertise, de son savoir faire.
L’importance des réseaux sociaux est telle qu’ils dictent même les dimensions que les images doivent avoir : on publie des stories, des réels ou des photos. Trois publications qui ont chacune des dimensions qui leur sont propres et qui correspondent aux habitudes des premiers consommateurs d’images : les utilisateurs d’applications sur smartphones.
La vidéo, c’est emmener l’audience le plus loin possible dans l’expérience de la marque, permettre à celui qui regarde la communication de se projeter dans l’utilisation de ce qui est vendu.
Autant de nouvelles expériences pour attirer l’attention des clients potentiels. Les marques s’en sont emparées.
La communication s’est elle aussi transformée en quelques années. Les applications sur les téléphones proposent de recadrer vos photos, d’assembler vos vidéos en animant les transitions.
Désormais, je propose à mes clients de créer bien entendu leurs images mais aussi de les assembler sur des formats story ou réel, livrés prêts à être publiés.
Puisqu’on parle d’évolution technique et d’images, comment ne pas parler des drones. Les technologies qu’ils embarquent sont empreintes des dernières évolutions, permettent une qualité d’image incroyable et des mouvements caméra « automatiques ».
En matière de vols inhabités, les évolutions sont aussi d’ordre administratif avec le passage d’une loi française à une loi européenne qui impose de nouveaux standards bien plus strictes, notamment pour la construction des appareils. Pour l’heure, les deux lois se superposent mais à l’horizon 2025, seuls les UAS répondant à la norme européenne pourront être utilisés dans le cadre de missions professionnelles.
C’est l’occasion de rappeler que pour tous besoins d’images, il est essentiel de faire appel à un professionnel titulaire d’une licence de télépilote qui a souscrit, en plus d’une assurance en responsabilité civile professionnelle, une assurance pour travailler avec un drone. Il sera à même de vous présenter avant chaque vol une déclaration en préfecture avec l’ensemble des documents qu’il doit avoir sur lui.